Ces objectifs ambitieux pour la Ville ont représenté un conséquent travail d’études et de diagnostics.

Lors de l’aménagement, le caractère sauvage de l’île a été conservé pour former un véritable parcours végétalisé ouvert sur des espaces paysagers, dont les essences végétales (érables, aulnes, ormes, saules, bouleaux…) et les prairies fleuries adaptées au milieu offrent un paysage changeant au gré des saisons.

Des ruches gérées par des apiculteurs Marlyportains, un composteur de déchets et des toilettes sèches ont également été mises en place.

En 2017, la Ville a reçu le label Rives Reines en récompense de ses efforts envers la biodiversité.

Baptisés par les enfants de l’école élémentaire Alexandre Dumas, les moutons se prénomment Nuage (pour le blanc) et Chamallow, Marlyton, Zorro et Bouky (pour les quatre noirs).

L’éco-pâturage, qu’est-ce que c’est ?

L’éco-pâturage est une technique ancestrale d’entretien des espaces naturels, progressivement tombés en désuétude avec l’avènement des méthodes mécaniques, simples et radicales. Grâce à la prise de conscience écologique, l’éco-pâturage revient au goût du jour. Il s’agit d’une démarche éco-responsable consistant à faire paître des animaux herbivores (moutons, chèvres, ânes voire vaches) en lieu et place de tondeuses mécaniques.

Comment ça marche ?

La société Ecomouton, avec qui la Ville a établi un contrat, élève des moutons et des chèvres exclusivement destinés à l’éco-pâturage. Sélectionnés pour leur rusticité, les animaux restent ensuite à l’année en extérieur sur leur pâture, où un berger local spécialement formé vient régulièrement les suivre pour s’assurer de leur bonne santé et de leur bien-être.

Le mouton d’Ouessant

C’est le plus petit mouton du monde avec une taille inférieure à 50 cm au garrot. La grande majorité est de couleur noire, même s’il en existe de couleur blanche et caramel. Les mâles sont pourvus de belles cornes qui s’enroulent avec l’âge. Originaire de l’île d’Ouessant dans le Finistère, cette race a failli disparaître au milieu du XXème siècle. Peu intéressant pour la viande, le lait ou la laine, il est par contre un redoutable débroussailleur, peu exigeant sur son alimentation et très agile sur tous les terrains. Race à présent sauvée, il n’est aujourd’hui quasiment élevé que pour l’éco-pâturage.

Les + écologiques
- Préservation des insectes
- Développement de la flore
- Pas d’utilisation de produits phytosanitaires et désherbants
- Pas de nuisance sonores
- Réduction de la quantité de déchets liés à la tonte

Suite à l’attribution des Jeux Olympiques à Paris en 2024, pendant lesquels des épreuves de nage auront lieu dans le fleuve, des solutions pour améliorer la qualité de l’eau sont recherchées. Parmi elles, le traitement des rejets des bateaux-logements. La Ville, concernée par ce problème, a proposé une solution écologique et esthétique. L’enjeu étant intercommunal, elle a fait appel au Syndicat Intercommunal pour l’Assainissement de la région de Saint-Germain-en-Laye pour porter le projet.

Donner une seconde vie à l’eau
C’est ainsi que la phytoépuration a été retenue avec un dispositif de jardin d’assainissement développé par les sociétés Aquatiris et Carré de Vie. La péniche marlyportaine Cornelia est la première en France, avec une autre à Louveciennes, à être équipée de cette annexe flottante et végétalisée, parfaitement intégrée dans l’espace paysager.  

Comment fonctionne un jardin d’assainissement ?
Benjamin Restif, responsable développement chez Aquatiris, nous explique : « Toutes les eaux usées arrivent sur le filtre à roseaux via une pompe. Tout ce qui est matière solide est retenu en surface et forme un dépôt inodore qui se composte au fil du temps et nourrit les plantes. La partie liquide s’infiltre petit à petit dans le massif composé de paillage, de sable et de graviers, avant d’être rejetée dans le milieu naturel. Les racines des plantes servent de support bactérien, mais l’épuration elle-même est faite par les bactéries. »

La ville a ainsi reçu 4 canards d'or, à savoir la plus haute distinction du label Rives Reines, notamment suite à la création du parc de l’île de la Loge, conçu dans le respect de la biodiversité.

L’association a pour objectif de défendre, protéger et mettre en valeur la Seine et ses rives. 
> Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.seineenpartage.fr

Engagée dans une démarche d’amélioration du cadre de vie et d’implication de ses administrés, la Ville du Port-Marly souhaite proposer la mise en œuvre d’un permis de végétaliser de l’espace public à destination de ses habitants. Son but ? Favoriser le développement de la nature et de la biodiversité, permettre aux habitants de se réapproprier l’espace public et de mieux le respecter, les faire participer à l’embellissement et l’amélioration du cadre de vie, développer le lien social, ou encore favoriser les déplacements en créant des parcours agréables.

Une charte de végétalisation a donc été créée afin d’encadrer les initiatives. Le formulaire d’autorisation disponible en ligne à remplir au préalable permettra aux volontaires de déposer leur demande auprès du Service Urbanisme, en y joignant une photo de l’emplacement et un croquis qui détaille le projet.

Consultez la charte de végétalisation

Le formulaire d’autorisation de végétalisation de l’espace public

Plus d’infos : Pôle Urbanisme Travaux et Aménagements Durables - Service Urbanisme

Tél : 01.39.17.31.67 / urbanisme@port-marly.fr

13 avenue Simon Vouet 78560 LE PORT-MARLY

Le Budget participatif invite associations, collectivités, structures publiques ou privées, ou toute personne morale, à soumettre leurs projets au vote des Franciliens sur les thèmes suivants : alimentation, espaces verts et la biodiversité, vélo et mobilités propres du quotidien, propreté, prévention et gestion des déchets et économie circulaire, énergies renouvelables et efficacité énergétique, santé environnementale.

Depuis la mise en place de ces budgets, la Ville du Port-Marly a soumis les projets ci-dessous qui ont retenus l’intérêt des Franciliens et le soutien de la Région Île-de-France :




 

Rappel : au 1er janvier 2024, la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire (AGEC) concerne les collectivités ayant pour compétence la gestion des déchets. Celle-ci leur impose en effet de mettre en place de nouvelles filières de tri et de collecte (points d’apport volontaire ou collectes en pied d’immeuble), et de traitement (compostage individuel et partagé, plateformes industrielles de compostage, méthanisation…).

Pourquoi, pour qui ?

L’objectif est de composter les biodéchets quand le manque d’espaces adaptés empêche l’installation de composteurs de jardin ou partagés (qui reste la solution à privilégier). L’Agglo et la commune ont donc lancé cette opération-test en implantant plusieurs BAV réparties sur le haut de la rue Jean Jaurès, la place du marché et la résidence des Lionceaux. L’accès à ces BAV est conditionné par une inscription au dispositif sur le site de l’Agglo, réalisée de manière individuelle, ou lors des permanences organisées au Pavillon Lacoffrette où la distribution d’un kit de tri composé d’un bio-seau ajouré, de sachets en papier kraft et d’un guide du tri est assurée : de 9h30 à 11h30 du lundi au jeudi et de 14h à 17h, et de 9h30 à 15h30 du vendredi en continu.